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Écrire pour survivre

Un jour, sans trop savoir pour quelle raison, nous ouvrons une note et déversons nos mots.



Lorsque la douleur déborde, la nécessité de l'extérioriser se fait ressentir. Sortir de soi les émotions que l'on réprime, tout comme la lourdeur de ces souvenirs. Alors, on écrit, en vain, de jour comme de nuit, lorsque le besoin naît, lorsque la souffrance apparait.


Le cri silencieux de l'écrivain. Entre chaque caractère se cache une multitude d'émotions, d'images, de démons. N'entendez-vous pas les hurlements entre nos phrases, les sanglots à chaque point final ?


En 2017, une note s'est ouverte. Déverser mes pensées devenait un besoin vital, une nécessité. Elles me brulaient de l'intérieur et je n'arrivais pas à les exprimer, petit à petit, je me consumais. Quelques années plus tard, ces mots étaient envoyés dans le monde des réseaux sociaux. Ils ne dormaient plus dans ces fichiers, symboliquement, je m'en détachais en les faisant voyager. Contre toute attente, ils ont fait échos, certains.nes se sont retrouvés à travers mes textes, mes blessures, mes peines. Nous étions une poignée de personnes à partager nos maux, puis aujourd'hui, vos êtes ma famille 2.0 !


Nous pensons que nous sommes seuls à traverser l'enfer, mais il suffit de s'ouvrir, retirer ses œillères, pour réaliser que nous ne le sommes jamais vraiment. Tout autour de nous se cachent des âmes abimées, des cœurs écorchés qui n'attendent qu'un mot, un seul, afin de se sentir moins solitaires.


Entre deux pages blanches se trouve mon propre refuge, alors lorsque les idées deviennent trop sombres et la peine trop intense, je m'y cache et m'isole. L'écriture est un exutoire, un ami, une maison, une guérison. La liberté d'y poser le meilleur comme le pire, sans jugement, sans limites. C'est encore mieux que le cabinet d'un psy !


Comme un journal poétiquement intime, j'ai regroupé mes textes gardés secret, ceux qui retracent ce temps, ces années de larmes, de rages, de joies. Une manière de l'écrire pour enfin le fermer, le livre de cette phase de vie. Aujourd'hui, j'ai appris qu'une maison d'édition était partante pour publier mon recueil. Moi. Simple personne nulle à l'école, celle qui fait des fautes tous les trois mots. Moi. Celle qui écrit pour survivre dans le chaos de sa vie. Moi. Simple moi, qui va réaliser un rêve de petite fille.


À la petite Sandra, on l'a fait, parce qu'on est forte et qu'on l'a toujours été.


Ne cessez jamais de rêver, car dans les rêves réside l'espoir. L'espoir qu'un jour tout ira mieux. Alors, rêvez, encore et encore, faites des projets aussi fous les uns que les autres, mais surtout, osez y croire. À nos rêves de gosses, à ceux d'hier et ceux de demain.


Un jour tout ira mieux, promis, le meilleur reste à venir.


PS : j'espère de tout mon cœur finir ce projet, celui de me libérer en vous donnant mes mots sur le papier. Car mes souffrances ont enfin trouvées un sens. Celui de partager, de créer, pour moi, pour vous, pour ceux et celles qui n'arrivent pas encore à poser les mots.


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2 comentários


Yseult
22 de dez. de 2024

Hâte d'avoir ce recueil entre les mains Et félicitations à toi, de n'avoir jamais rien lâché 🤗

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vaguedemots
vaguedemots
25 de dez. de 2024
Respondendo a

Merci pour ton soutien Yseult, j'ai également très hâte de vous proposer mon petit bébé ! 😍🤗

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